L’utilisation du froid occupe une place prépondérante dans l’écosystème français, notamment dans les secteurs d’activités de la grande distribution, de l’industrie agro-alimentaire, la recherche, la logistique et le transport. Poste de dépense énergivore, une mauvaise gestion du froid commercial et industriel engendre des répercussions immédiates sur la trésorerie des entreprises françaises, mais également sur l’environnement.
La grande majorité des gaz utilisés dans la gestion du froid industriel et commercial ont un fort impact sur la détérioration de notre couche d’ozone lorsqu’ils sont rejetés dans l’atmosphère. Consciente de l’impact des gaz à effet de serre comme les gaz CFC (ChloroFluoroCarbure) et HFC (Hydro FluoroCarbure) majoritairement utilisés dans la production du froid industriel et la climatisation des entreprises, la communauté internationale et européenne a décidé d’agir et de mettre en place des réglementations. Le but de ces réglementations est d’interdire progressivement l’utilisation de gaz à fort impact sur la couche d’ozone et à effet de serre.
Les différentes réglementations internationales et européennes ont un impact direct sur les conditions de production, d’utilisation et de maintenance du froid industriel des entreprises. En effet, celles-ci doivent dorénavant agir et réagir sur deux volets, le premier concernant les obligations réglementaires, et le second portant sur l’impact financier de leur gestion du froid.